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Diagnostic

Le diagnostic de coxarthrose est radiologique. Une simple radiographie de la hanche de face et de profil suffit le plus souvent.

Il existe quatre signes radiologiques de l'arthrose de la hanche:

  • le pincement de l’interligne articulaire

  • l’ostéophytose acétabulaire ou fémorale

  • l’ostéocondensation en zone portante

  • les géodes osseuses dans l’acétabulum ou dans la tête fémorale.
Pour certaines étiologies (causes) plus rares , une IRM et/ou une scintigraphie sont nécessaires (ostéonécrose).
Il existe des formes atypiques:
  • coxarthrose postérieure:  La radiographie de face semble normale. Le diagnostic se fait sur une incidence radiologique particulière (faux profil de lequesne) qui montre un pincement uniquement postérieur
  • Coxartrose à prédominance géodiques: l'interligne articulaire est longtemps respectée sur la radiographie standard mais les géodes sont visibles au scanner et à l'arthroscanner.  

Coxarthrose

Coxarthrose
La coxarthrose est l'arthrose de la hanche.
Elle touche entre 5 et 10% de la population, le plus souvent après 55 ans et avec une légère prédominance féminine. Elle peut être bilatérale après quelques années d'évolution. 
La symptomatologie est très évocatrice avec l'apparition de douleurs mécaniques antérieures, au pli de l'aine, irradiant au genou. L'apparition d'une boiterie invalidante détermine le temps de la chirurgie.

Evolution habituelle

Elle se fait, en général, par aggravation variable et lente.

L'évolution est marquée par des "crises arthrosiques" facilement calmées par les anti inflammatoires. L'atteinte articulaire se traduit par une aggravation du pincement articulaire.

La surveillance se fait tous les ans ou tous les 2 ans par des clichés radiographiques selon la tolérance. 

Parfois, l'évolution est très rapide: C'est la coxarthrose destructrice rapide (CDR). Plus fréquente chez la femme, les douleurs dominent le tableau. la CDR peut être inaugurale ou aggraver l'évolution d'une coxarthrose classique. Radiologiquement, le progression du pincement articulaire est rapide (1 à 2 mm par an) et détruit tout le cartilage en moins de 2 ans

Etiologies (causes)

Coxarthrose primaire

Elle correspond à la majorité des cas. C'est un diagnostic d'élimination (aucun facteur favorisant n'est retrouvé). Le caractère familial est très fréquent.

Coxarthrose secondaire

Anomalie du cotyle:

  • Dysplasie et subluxation congénitale: la dysplasie est responsable de 30% des coxarthroses secondaires 
  • Protrusion acétabulaire
  • Anomalie du bourrelet cotyloïdien (jeunes, sportifs)

Anomalie fémorale

  • Ostéonécrose de tête fémorale primitive ou secondaire
  • Coxa vara et retrorsa: séquelle d'épiphysiolyse fémorale 
  • Coxa plana: aplatissement de la tête secondaire à une ostéochondrite de l'enfance
  • Inégalité de longeur des membres inférieurs: si elle est franche (>2cm) et non compensée

 

Traumatismes

  • Majeurs: séquelles de fractures articulaires du bassin ou de la tête fémorale ou  choc direct violent  sur le grand trochanter (chute de vélo sur côté) 
  • Micro traumatismes répétés:  activité sportive  profesionnelle intensive (impacts répétés)
Maladies systémiques
  • Arthrites inflammatoires (polyarthrite rhumatoide, SPA ...)
  • Maladie de Paget

Traitement médical

Le traitement médical permet de retarder l'implantation d'une prothèse totale de hanche.

Il est multi-modal et permet de soulager les douleurs sans freiner la progression de l'arthrose.

Il s'appuie sur: 

  • l'économie articulaire (perte de poids, éviction des sport à fort impacts tels: foot, rugby, équitation, course à pied de fond, etc...)
  • la pratique d'une activité sportive régulière
  • les médicaments per os (oraux): anti arthrosiques d'action lente, antiinflammatoires
  • les infiltrations (corticoïdes ou viscosupplémentation)

Traitement chirurgical

Le traitement de la coxarthrose évoluée est chirurgical. 

La prothèse totale de hanche (PTH), qui consiste à remplacer le cartilage usé, se compose de 2 parties: une partie cotyloidienne qui se fixe dans le bassin et une partie fémorale, sur laquelle vient de fixer la tête ,qui est implantée dans le fémur.

Ces prothéses sont en  alliage de métaux ( chrome / cobalt) ou en  Titane. Les  parties qui  s'articule  sont en polyéthylene (  plastique trés  dure )  ou en  céramique.

Ces matériaux  assurent une durée de vie d'environ 15 ans à  la prothése.

 

 

 

 

Chirurgie mini invasive de la hanche

Il existe 3 façons d'aborder l'articulation pour mettre en place une prothèse totale de hanche: la voie antérieure, la voie externe (ou antéro externe) et la voie postérieure.

Parmi ces voies d'abord, seule la voie antérieure respecte les insertions musculaires, les 2 autres nécessitent des sections musculaires, muscle Moyen Fessier pour la voie externe et muscles Pelvitrochantériens pour la voie postérieure.

Lors de la chirurgie mini invasive, l'articulation de la hanche est abordée SANS AUCUNE SECTION MUSCULAIRE. Cette technique décrite par le Dr ROETTINGER est réalisée à la clinique du Libournnais depuis 2006 de façon quasi exclusive .

La hanche est abordée en passant dans un intervalle musculaire entre le moyen fessier et le Tenseur du fascia lata.

Par une incision réduite, on a une très bonne vue sur le cotyle et le fémur ce qui permet de positionner les pièces prothétiques dans des conditions anatomiques, gage d'une bonne longévité de la prothèse.

Quels en sont les avantages?

   ils sont nombreux et immédiats pour le patient:

        L'absence de section musculaire implique une diminution des pertes sanguines et surtout une nette diminutions de la douleur post opératoire. il a été noté une très nette réduction des transfusions et de l'utilisation des antalgiques.

Coxarthrose

Coxa plana
Coxa plana
Dysplasie de hanche
Dysplasie de hanche
Dysplasie de hanche droite
Dysplasie de hanche droite
Séquelle épiphysiolyse
Séquelle épiphysiolyse

Séquelle d'épiphysiolyse

Les suites opératoires

Le respect complet des attaches musculaires et la diminution de la douleur post opératoire permettent des suites plus simples et plus rapides.

Le patient est levé le lendemain et mis au fauteuil.

A J2, il marche seul avec 2 béquiles et peut se lever seul.      

A J3, il marche avec 1 canne à main et monte les escaliers.

Retour domicile entre J4 et J6 pour 90% des patients.

 La durée d'hospitalisation est de ce fait racourcie, la conduite automobile est autorisée vers la 3 ième semaine.

En revoyant nos résultats, il semble que le risque de luxation diminue: cela dit, nous insistons bien pour que les précautions d'usage après une PTH soient respectées pendant le mois qui suit l'intervention.

Ne pas s'assoir sur des sièges trop bas, utliser un réhausseur de toilettes.

Eviter de se pencher en avant , prendre une douche plutôt qu'un bain. 

 

Ce type de chirurgie est il toujours possible?


Dans la grande majorité des cas , la voie mini invasive peut être réalisée.

Cependant, il y  quelques contre indications:

Hanche déja opérée entrainant des anomalies anatomiques.

Anomalies congénitales pouvant nécessiter un geste complémentaire.

Déformations de la partie supérieure du fémur.

Conclusions

La chirurgie mini invasive de la hanche permet, grace à une technique rigoureuse et actuellement bien codifiée, de poser une prothèse totale de hanche en respectant les règles de la chirurgie prothétique de la hanche.

Elle a l'avantage , grace à l'abscence de section musculaire, d'offrir aux patients des suites simples et rapides. 




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